jeudi 3 janvier 2008

Lettre envoyé au Président

Samedi 29 Décembre 2007

Monsieur le Président,

Je ne saurais vous dire combien j’éprouve de tristesse aujourd’hui quand je regarde ce qui se passe dans le monde. Je ne saurais vous dire combien de fois l’envie de pleurer me prend. Mais aujourd’hui, Monsieur le Président, c’est pour un tout autre sujet que je vous écris cette lettre.

J’avais cru comprendre avant votre élection, que vous nous disiez ce que vous feriez et que vous feriez ce que vous nous disiez. Il se trouve que nous nous trouvons aujourd’hui confrontés à ce décret anti– tabac et que nous allons devoir à dater du 2 Janvier 2008 le mettre en application.

Le courrier du ministère de la santé nous ordonne catégoriquement et sans aucune dérogation possible d’interdire aux gens de consommer du tabac dans nos établissements.

Il est certain que nous sommes tous conscients des méfaits du tabac sur notre santé et je n’encouragerai jamais personne à fumer, mais il est sûr aussi que nous sommes des personnes adultes et responsables.

L’interdiction totale de fumer dans nos établissements est une atteinte à la liberté.

Avant l’application de ce décret, Monsieur le Président, je n’aie jamais connu de problème dans mon établissement concernant les fumeurs et les non-fumeurs.

Maintenant des problèmes commencent à apparaître. La tolérance comme l’intolérance des personnes risque de causer une fracture sociale et conviviale dans nos bars.

En effet, Monsieur le Président, le décret est un bon texte mais il faut absolument trouver une solution pour sauver nos derniers lieux dits de convivialité.

Une solution adaptée doit être trouvée.

Notre établissement, l’EURO BAR, PMU-tabac-presse-loto et plus si nécessaire est le dernier commerce, le dernier lieu de rencontre, de convivialité de notre village.

Donc nous sommes au regret de vous informer que nous avons décidé de nous opposer au décret anti-tabac et aux ordre de madame la ministre de la santé pour sauver notre établissement, car il est certain que cette interdiction, cette inégalité nous force à perdre de l’argent et qu’il sera dès lors impossible pour nous d’honorer nos échéances bancaires et nos obligations sociales. De ce fait nous avons décidé de laisser libre choix à nos concitoyens de fumer ou pas dans notre BAR-TABAC.

Nous sommes conscients de notre décision et des risques que cela comporte de s’opposer à ce décret mais je vous en conjure, Monsieur le Président, de prendre en considération nos doléances et trouvons ensemble une solution adaptée.

En attente de votre réponse, veuillez, Monsieur le Président, agréez l’expression de mes salutations distinguées.

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