Monsieur Le Président,
Article 11 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen :
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans le cas déterminé par la loi. »
Je vous ai, Monsieur le Président, communiqué mes pensées et mes opinions et pourtant, ni vous ni vos collaborateurs n’avez eu la courtoisie de me répondre. Je suis désolé de vous le dire, mais sachez que je me sens offensé. A une certaine époque en France, l’offense se traduisait par un duel et je suis bien content que cette époque soit révolue. J’estime comme tout bon citoyen avoir le droit à une réponse qu’elle me plaise ou non. Je sais qu’il n’est pas facile pour vous de répondre à tous les courriers qui vous sont personnellement adressés, mais si il s’agit d’un sujet important, il me semble que vous devriez en être informé et de ce fait de prendre le temps, vous ou vos collaborateurs de me répondre.
J’ai donc décidé de prendre la route pour Paris en espérant obtenir une réponse de votre part et de la part de Madame la Ministre de la Santé qui elle-même n’a pas répondu.
Je souhaite de tout cœur que vous prendrez ce deuxième courrier en considération.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République mes sentiments respectueux.
TONIO