samedi 19 janvier 2008

Nouvelle lettre envoyé au Président le 17 Janvier

Monsieur Le Président,

Article 11 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen :

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans le cas déterminé par la loi. »

Je vous ai, Monsieur le Président, communiqué mes pensées et mes opinions et pourtant, ni vous ni vos collaborateurs n’avez eu la courtoisie de me répondre. Je suis désolé de vous le dire, mais sachez que je me sens offensé. A une certaine époque en France, l’offense se traduisait par un duel et je suis bien content que cette époque soit révolue. J’estime comme tout bon citoyen avoir le droit à une réponse qu’elle me plaise ou non. Je sais qu’il n’est pas facile pour vous de répondre à tous les courriers qui vous sont personnellement adressés, mais si il s’agit d’un sujet important, il me semble que vous devriez en être informé et de ce fait de prendre le temps, vous ou vos collaborateurs de me répondre.

J’ai donc décidé de prendre la route pour Paris en espérant obtenir une réponse de votre part et de la part de Madame la Ministre de la Santé qui elle-même n’a pas répondu.

Je souhaite de tout cœur que vous prendrez ce deuxième courrier en considération.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République mes sentiments respectueux.

TONIO

Une délégation conviée à Paris, Vendredi 25 Janvier



lundi 14 janvier 2008

Article paru dans "Le Parisien"

(LP.)

DANS la rue principale de Trémery, un village de 1 150 habitants à une vingtaine de kilomètres de Metz, la devanture du bar-tabac de Tonio Obinu ne passe pas inaperçue. Le gérant de l'Euro bar a inscrit à la peinture des slogans hostiles au gouvernement. La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, en prend particulièrement pour son grade : « Facho ou collabo ? », y lit-on. « Il y a beaucoup d'anciens qui viennent tous les jours ici depuis cinquante ans. Je n'ai pas le coeur et le courage de leur dire d'aller dehors. J'ai trop de respect pour ces gens qui représente 80 % de ma clientèle », explique Tonio, qui n'a pas enlevé les cendriers de son bar-tabac.

Une pétition envoyée à Nicolas Sarkozy

Même les rares non-fumeurs habitués des lieux défendent la position du patron pour ne pas voir l'un des seuls commerces de proximité disparaître. « C'est un endroit vraiment convivial et sympa. Je viens tous les jours. Interdire aux gens de fumer, c'est une atteinte à la liberté », plaide Michel, 58 ans, qui a signé la pétition lancée par Tonio. Le texte, qui a déjà recueilli des dizaines de signatures, notamment sur Internet, sera envoyé à Nicolas Sarkozy.

dimanche 13 janvier 2008

Nous voilà sur france 3

Trémery (57) : un paradis pour fumeurs

- (c) France 3 LCA - Olivier Bouillon -

Le bar-tabac de la petite commune mosellane entre en résistance face à la loi anti-tabac

Tonio, le patron du bar-tabac de Trémery, le revendique son indépendance sur sa vitrine, couverte de slogans hostiles à la loi anti-tabac et à l'interdiction de fumer dans les lieux publics.

Un lieu convivial

Son entrée en "résistance", dictée d'abord par des impératifs économiques - 80 % de ses clients sont fumeurs -, obéit également à de simples considérations humaines : le cafetier se voit mal interdire à ses fidèles clients, dont certains fréquentent l'établissement depuis 50 ans, le droit d'en "griller une".
Même les non-fumeurs soutiennent cette initiative, au nom de la convivialité qui règne dans les lieux et de la tolérance mutuelle entre fumeurs et non fumeurs.
Une adaptation de la loi pour les bars-tabacs, c'est ce qu'avait promis le candidat Sarkozy, auquel Tonio vient d'adresser une pétition.
La décision d'un éventuel assouplissement appartient maintenant aux instances politiques, qui décideront de légiférer ou non pour répondre au problème qui se pose désormais dans tout l'hexagone.

Trémery : un bar fait de la résistance ( le 11/01/2008)
- (c) France 3 LCA - Olivier Bouillon -